Au Liban, la trajectoire du patrimoine est un puissant révélateur d’enjeux politiques à toutes les échelles. Depuis 2013, la diplomatie bilatérale libano-turque achoppe sur la question de la restitution de sarcophages phéniciens réclamés par le Liban. C’est en 1868 à Saïda – l’antique Sidon – que ces sarcophages anthropoïdes sont découverts puis exposés par l’Empire ottoman, faisant de la…